Verre à l'uranium ou au manganèse ? Comment reconnaître l’ouraline sans se tromper

Comment reconnaître l’ouraline ? Apprenez à faire la différence entre le verre à l’uranium (fluorescent sous UV) et le verre au manganèse, souvent confondu. Test UV à 365 nm et 395 nm, démonstration visuelle, conseils de collectionneur.

J'APPRENDS

8/16/20252 min read

L’ouraline, ce verre ancien à base d’uranium, fascine par sa fluorescence spectaculaire sous lumière UV. Elle peut être verte ou jaune, et possède une caractéristique visuelle intrigante : un léger dichroïsme. Selon l’angle d’observation et la source lumineuse, elle peut varier subtilement entre vert fluo, jaune doré et parfois des reflets plus ambres. Ce phénomène la rend unique, et souvent très appréciée des collectionneurs.

À l’inverse, le verre au manganèse est le plus souvent incolore à la lumière du jour. Il peut parfois présenter une très légère teinte rosée ou violette, mais il n’offre ni fluorescence vive, ni reflets changeants. À l’œil nu, il est donc souvent facile à distinguer, une fois que l’on connaît les bonnes bases.

💡 Ce qu’il se passe sous lumière UV :

  • Le verre au manganèse réagit surtout à la lumière UV à 365 nm (longueur d’onde plus courte), mais très peu à 395 nm. Quand il réagit, c’est de manière très faible, avec une lueur olive, terne, fade, sans profondeur.

  • L’ouraline, en revanche, réagit fortement aux deux longueurs d’onde. Elle s’illumine littéralement de l’intérieur, avec une fluorescence verte intense, immédiatement visible, même à distance de la lampe UV.

  • Cette différence de comportement est l’un des indices les plus fiables pour identifier un verre à l’uranium :
    ➤ L’ouraline brille de loin,
    ➤ Le manganèse ne réagit que si l’on est tout proche.

📽️ Dans la vidéo, vous découvrirez :

  • Les teintes naturelles de l’ouraline (vert ou jaune) et son dichroïsme subtil

  • Comment elle brille sous UV, et pourquoi cette réaction est si caractéristique

  • Pourquoi le verre au manganèse n’a rien à voir, malgré certaines apparences similaires

  • Des astuces simples, sans matériel coûteux, pour faire la différence

🧪 Test à la maison… ou vérification au compteur Geiger

Dans la plupart des cas, une lampe UV 365 ou 395 nm suffit pour identifier rapidement l’ouraline. Ces lampes sont bon marché, faciles à utiliser, et ne présentent aucun danger.

Mais parfois, la fluorescence est absente ou peu visible (verre jauni, sale, dévitrifié…). Dans ces situations, ou si vous avez un doute sérieux, il est recommandé de compléter votre test avec un compteur Geiger.

👉 L’ouraline est faiblement radioactive, mais suffisamment pour être détectée facilement avec un appareil comme le GMC-300S. Le verre au manganèse, lui, ne contient pas de radionucléides mesurables.
C’est donc un moyen fiable de confirmation, notamment pour les objets anciens dégradés ou les mélanges de matériaux.

⚠️ Et la sécurité dans tout ça ?

Pas d’inquiétude. Les objets en ouraline, comme la plupart des verres à l’uranium fabriqués avant les années 1950, émettent un rayonnement très faible, largement inférieur aux seuils de danger pour un usage normal.

👉 Il n’y a aucun risque à les collectionner, les manipuler ou les exposer, tant qu’ils ne sont pas pulvérisés, poncés ou chauffés à haute température.

📌 Cette vidéo est un guide visuel essentiel pour tous les passionnés de :

  • Verre ancien

  • Fluorescence et objets à l’uranium

  • Reconnaissance des matériaux en brocante

  • Objets de curiosité scientifique ou historique

👉 Regardez la vidéo ici :